La permaculture : un mouvement de contre culture.


I/  La permaculture : un mouvement de contre culture.

La contre culture est selon Roszak (1969, cité par le grand Larousse universel 1989), « une constellation culturelle qui diverge radicalement des valeurs et des suppositions appartenant au courant dominant de la société [occidentale, nda]. Elle est l’ensemble des manifestations marquant une révolte contre les institutions, la morale, les habitudes, les hiérarchies, les traditions habituelles de la société telle qu’elle existe » (Grand Larousse Universel 1989).
Cette réalité se manifeste par des pratiques qui ne visent pas à être unifiées et dont le seul point commun général est d’être bâti contre la culture officielle.

Dans cette perspective, la permaculture est éminemment «contreculturelle » : les techniques qu’elle propose renversent les dogmes de l’agriculture conventionnelle et l’adoption de principes éthiques sous jacents constituent un mode de vie subversif par rapport au modèle productiviste ou par rapport à la pensée dominante.
Quelles critiques profondes du fonctionnement des sociétés occidentales animent le mouvement permaculturel ? Autrement dit, qu’elles sont les ambitions collectives de la permaculture ?

Les postulats énoncés ci-dessous proviennent de l’analyse partielle d’enquêtes qualitatives menées dans le cadre de ma recherche. Abordées à l’aide d’entretiens qualitatifs et de thématiques prédéfinies, cette recherche a mis en clairvoyance des représentations complémentaires, dont une posture de contre culture par rapport au modèle sociétal dominant qu’il me semble intéressant de joindre ici.
Cette opposition au modèle dominant fait référence à de multiples domaines dénoncés dont l’éducation, le social, l’économique et l’agriculture[1].

1.1/ Quand le fonctionnement de la société sclérose la créativité, l’épanouissement et prône une forme d’individualisme.

Certains permaculteurs dénoncent les travers de la société dominante et pensent que cette dernière ne laisse pas suffisamment d’espace au potentiel créatif, à l’expression et à l’épanouissement personnel :
« Le potentiel créatif est extrêmement limité et conditionné par notre environnement social et la société dans laquelle on vit….La société  ne te permet pas l’épanouissement, elle te formate et j’aimerais que le mouvement permaculture en France … puisse montrer effectivement qu’on peut vivre dans un autre monde, qu’on peut créer une autre société qui ne reproduise pas le mauvais schéma de la société actuelle »

« J’avais aussi une remise en cause par rapport … à cette société qui me demande de faire des choses, sans me demander mon avis, sans me demander ma crédibilité, sans me laisser un peu m’exprimer un minimum
....Des organisations très rigides, très, très rigides je trouve, conduit par un sens, par quelque chose qui ne faisait pas assez sens pour moi, je crois. »

D’autres y associent un certain individualisme constamment nourrit et une remise en cause personnelle sans écho pour repérer une solution cohérente permettant une vie en collectif et un développement de la solidarité.
« Notre société ne nous permet pas de se relier, or c’est une nécessité »

« Notre société prône l’individualisme, alors que la permaculture prône la coopération, la solidarité ».

« On utilise une société qui se sert des hommes. On ne cultive pas en tout cas l’être humain.
Le piège de notre civilisation c’est d’être subjugué par les idéologies et d’en faire des maitres. On ne nous enseigne pas dans notre société une remise en cause personnelle pour trouver une solution cohérente par rapport aux autres et de vivre en collectivité. »


1.2/ Quand la compréhension de l’éthique permaculturelle permet de saisir ce que la société essaye de te cacher….[2]

D’autres pensent que la compréhension des valeurs portées par la permaculture permet à l’individu de penser par soi même, de se forger une opinion personnelle et par la même de se positionner à contre courant de ce que la société essaye d’inculquer ou de cacher.
« La société a conditionné, notre manière de penser. Elle nous dit ça c’est vrai c’est la science, c’est la médecine. Se soigner avec les plantes c’est pas la médecine ;
La permaculture et sa compréhension te permettent de saisir ce que la société essaye de t’inculquer, ce qu’elle essaye de te cacher et qu’elle n’a pas voulu t’enseigner. Jamais chez Mac’do tu verras c’est mauvais pour la santé. Ils te mettent des affiches pour te dire que les ingrédients qu’ils mettent sont bons pour la santé. Et ils diront manger de la viande c’est pas forcément ce qui a de mauvais  pour l’homme. Jamais ils te diront que le gluten c’est mauvais pour la santé. Jamais ils te diront manger cru et bio c’est bien. Et grâce à la permaculture tu peux t’en apercevoir. »


1.3/ Cultiver l’argent, ça ne donne pas des hommes, ça donne des esclaves ![3]

Un autre travers dénoncé fait référence à la notion financière qui selon certains enquêtés ne permet pas un épanouissement personnel mais cultive plutôt une dépendance dénouée d’ingéniosité et de liberté entre les hommes.
« La première tare de la société c’est d’avoir encouragé les gens à gagner de l’argent ; …et je pense que c’est une erreur de notre société. …C’est pas grâce à l’argent qu’on peut vivre. C’est grâce à son ingéniosité, à sa volonté de faire les choses…. »

« …Quand je me suis retrouvé dans une entreprise on me demandait de participer à des choses qui étaient d’abord conduites par le besoin de gain d’argent, et pour moi Cultiver l’argent ça ne donne pas des hommes, ça donne des esclaves ! »


1.4/ La permaculture, une alternative agricole de contre poids par rapport à d’autres modèles agricoles.

Le modèle agricole dominant est considéré comme contraire au modèle permacultural dans le sens où il ne propose pas d’alimentation saine et impose ses méthodes culturales.
 « L’agriculture conventionnelle, est anti respectueuse des êtres humains et ne répond pas aux besoins des gens qui veulent manger sainement. » ;
« …C’est un ministre qui dit : « l’agriculture doit être comme ça, vous mettez tant de produits, tant de machins, tant de truc pour faire vos cultures, on vous les achète à tel prix. Par ailleurs, elle impose sa méthode de production aux autres et ça c’est extrêmement violent, et imposer quelque chose c’est contre l’éthique permaculturelle. »

Par ailleurs, la production en agriculture biologique rejoint également le modèle agricole dominant dans le sens où elle est régit par des lois, où elle privilégie le développement d’une production, sans toutefois porter intérêt aux relations sociales qui peuvent se tisser en permaculture si l’on s’attache au mode de commercialisation de ses produits vendus exclusivement en circuits courts.
 « Le bio ?..., je mets sens dans la même catégorie que le conventionnel car c’est toujours régit par des lois. L’Etat qui a inventé ce label… et les agriculteurs bio sont inscrits dans une routine qui en fait est plutôt productiviste.
L’agriculture conventionnelle et le bio…pour moi c’est complètement déconnecté de toute relation sociale : les agriculteurs qui sont dans ce système là ! eux ils ne savent même pas, ils ne connaissent pas en fait les personnes ….qui vont manger leur blé.
Le lien ne se fait pas entre consommateurs et producteurs. Alors qu’en permaculture par l’intermédiaire d’AMAP qui sont des réseaux très locaux, t’as vraiment un lien. »


1.5/ Quand le mouvement permaculturel dénonce les travers de l’éducation traditionnelle.

Une critique forte concernant l’éducation traditionnelle est également relevée. Il semble que le mode d’apprentissage tel qu’il est proposé dans notre système éducatif actuel n’apporte pas le regard nécessaire, ni même la réflexion pour appréhender le monde et comprendre ses connexions, à contrario de la permaculture qui dans son apprentissage centralise l’individu, questionne en permanence et libère une certaine curiosité.

« On ne peut pas appréhender une globalité, on n’apprend pas ça à l’école, on est toujours focaliser sur un sujet sans connexion naturelle.
Les programmes sont très sectionnés ; d’abord les maths, ensuite le français, ensuite la physique, il n’y a pas de pont entre tout ça, mais toujours des démarches sans nourrir l’interrogation de l’enfant, puis de l’adolescent, puis de l’adulte mais dès l’enfance on nous dit :
« - Garde tes questions pour toi, nous ont va t’apporter des questions », donc en fait on nous déracine dès le démarrage et sincèrement je crois que l’enseignement se trompe à contrario de la permaculture qui dans son apprentissage questionne tout et permet de développer ton potentiel créatif et ta curiosité. »

 « L’une des techniques de la permaculture est de découper l’écosystème par zonage avec l’humain au centre. …On va essayer d’organiser des idées, qu’est ce qui est central ?, c’est l’être humain et de là on peut redéfinir toute une éducation, tout un système scolaire »

 « En permaculture, on est toujours en train d’apprendre quelque chose. On est toujours en formation, on questionne tout dans la permaculture, absolument tout. ».


II/ Les transformations sociales occasionnées par la pratique de la permaculture.


2.1/ L’apprentissage de la permaculture : une éducation à la prise en charge et à l’exercice de ses responsabilités.


L’apprentissage de la permaculture dans son processus rejoint l’éthique de l’éducation populaire. Elle développe de fait des attitudes réflexives, émancipatrices et participatives.
« Dans le processus d’apprentissage, la permaculture éveille ta curiosité, ton questionnement sur l’environnement qui t’entoure. Elle met en exergue constamment une activité cérébrale grâce à ce que tu vois et ce que tu sens »

« La permaculture dans son apprentissage dessine un nouvel enseignement : on dit apprendre par l’action, apprendre par l’erreur…. »

« Le permaculteur devient actif et pas réactif, et ça c’est une très bonne chose. En permaculture, on est toujours en train d’apprendre quelque chose. On est toujours en formation, on questionne tout dans la permaculture, absolument tout. ».

Elle permet par ailleurs à chaque personne d’enseigner aux autres ses propres attitudes, connaissances et réalités vécues :
« Il y a beaucoup de personnes qui, ont découvert la permaculture et qui commencent à l’intégrer dans leur vie et qui ont envie de donner, de partager ce qu’ils ont compris et de faire profiter des compétences qu’ils ont acquises aux autres »

L’enseignement de la permaculture conduit également à une prise en charge de ses responsabilités, de son autonomie et répond par ailleurs à une éducation citoyenne qui dans un contexte démocratique prépare les individus à travailler tous ensemble à l’édification d’une société plus juste, plus équitable.

« Dans son apprentissage, la permaculture permet aux gens d’être autonomes, de se rendre compte ce que c’est qu’être autonome. Et être autonome c’est être responsable de ce que l’on fait et Bill Mollison le dit très bien : il dit : la seule décision éthique à prendre c’est d’assumer la responsabilité de ses actes, de sa vie et de nos enfants »

 « Dans l’apprentissage de la permaculture on a une nouvelle approche : c’est l’apprentissage de la coopération et l’apprentissage de l’équité entre les personnes »

« Dans la pratique et l’éthique de la permaculture, ce qui est indispensable c’est de coopérer : car l’homme est fait pour vivre avec d’autres hommes. De plus, cela génère un apprentissage pour soi même : vivre avec une autre personne, voir une autre personne évoluer, c’est un enseignement pour soi même ».


2.2/ Une éthique forte qui transforme….

Portée par des valeurs humanistes, la permaculture ne laisse personne indifférent pour qui l’a pratique.
D’une manière générale, la compréhension de son éthique apporte des réponses pour parvenir à regagner une vie harmonieuse et cultiver des relations humaines saines.

« Dans la permaculture, il y a des outils, des principes éthiques. Si vous comprenez bien les principes, avec ces principes vous pouvez utiliser 10000, 100 000 techniques qui existent pour trouver le bon pour vous, pour votre micro climat, pour votre culture et pour créer une vie meilleure, un monde meilleur,  un monde humain meilleur ».

Par ailleurs, les valeurs soutenues par la permaculture conduisent à un épanouissement personnel, une ouverture d’esprit et une meilleure considération de soi même.

« Pour moi le changement sur la personne est énorme depuis que je m’intéresse à la permaculture : je sais maintenant ce qui est bon pour moi. Je sais comment y répondre, comment faire pour être heureux.
Et depuis que j’ai découvert la permaculture, c’est une sorte d’état de bonheur constant. Où … quelque soit les actions que je fais, je sais que je serais heureux, quelque soit les choses qui m’arrive cela ne changera pas mon état de conscience. Je serais conscient de ce qui m’arrive, ouvert à ce qui arrive, présent en réflexion, etc. Et c’est la permaculture qui m’a permis d’opérer ce changement en moi. Qui m’a fait comprendre que, quand tu comprends l’éthique de la permaculture ; le respect de la nature et le respect de l’homme; tu comprends comment être respectueux envers toi-même. »

« Il y a des changements qui sont continus et provoqués par la permaculture, parce qu’il y a un message possible, parce que l’on est acteur et pas réacteur et puis parce que l’on devient, on regagne un certains contrôle de notre propre vie. »

De plus, même si la permaculture ne se positionne pas dans un courant dogmatique, elle ambitionne de pallier une certaine forme de carence spirituelle pouvant amener une transformation personnelle et conduire à une certaine forme de sagesse.

« T’as déjà rencontré Jésus ou Bouddha, tu t’imagines être devant Jésus ou Bouddha par exemple, ce mec qui rayonne de sagesse, il rayonne de positivité, tu vois. Dès que tu es à leur contact enfin c’est ce que raconte la bible en tout cas, dès qu’un malade voyait Jésus ou entendait Jésus il guérissait quoi.
Pour moi la Permaculture, c’est ça en gros, elle te fait comprendre les choses qui sont bonnes ! et quand tu les appliques, forcément les autres vont être spectateurs de ça, ils vont recevoir ce que tu émanes de bon en toi ;
…Je me suis toujours dit oui !, c’est vrai, le message de Jésus est bon, mais il manque quand même quelque chose...
Et en découvrant la permaculture, j’ai compris que tu pouvais rendre meilleur les gens et une compréhension ‘fin de l’éthique permaculturelle, ‘fin Jésus raconte la même chose en gros, respectez la terre, respecter l’homme.
Et ce qu’apporte la permaculture en plus c’est l’outil design et dans les religions il manque cet outil quoi. Et la permaculture, je pense que c’est le lien entre les religions et le pragmatisme » ;

Ou encore

« Voyez, je pourrais parler d’un philosophe qui m’a nourrit, mais qui m’a nourrit dans une démarche que j’ai commencé dès l’âge de 12 ans. Être son propre maitre. Et dès l’âge de 12 ans cela a été ça : être mon propre maitre dans ma recherche spirituelle. Donc la permaculture devient un outil et ce maitre spirituel qui s’appelle Jiddu Krishnamurti a été une inspiration pour moi. Et lui d’ailleurs, il m’a beaucoup inspiré, il a développé en moi, il m’a aidé à développer en moi des choses, via des écrits ».

«  Ce que je constate, ça fait 20 ans que je suis dans la permaculture, ce que je constate c’est qu’il y a beaucoup de gens qui trouvent dans la permaculture, ce que de nos jours parfois on appelle la spiritualité »


2.3/ Un concept qui créer du lien social.

La permaculture n’est pas seulement un outil pour parvenir à la construction d’un espace sain utilisant les ressources naturelles du milieu.
Ce concept repose également sur la création de liens sociaux qui s’enracinent dans l’échange le partage, et le développement de l’entraide.
Par une ouverture à l’autre, elle permet à partir de son individualité de nourrir des relations sociales et stimuler par la même un état de bien être et une harmonie collective.

« Au début je voyais la permaculture comme une manière d’améliorer son environnement, de cultiver correctement en respectant la nature. Ensuite, je l’ai vu comme un moyen de cultiver ces relations avec les autres êtres humains, donc de pouvoir faire des choses avec les autres.
…J’ai vu une nécessité chez les permaculteurs de créer des liens avec d’autres permaculteurs. Un permaculteur qui fait son truc tout seul dans son jardin il s’emmerde.
S’il peut échanger avec un autre permaculteur, il va y avoir un échange d’idée, un échange de techniques, de savoir faire, d’apport mutuel ;
 La permaculture m’a également permis de m’ouvrir d’une manière beaucoup plus simple, plus facile, beaucoup plus accessible aux autres. Et oui, la permaculture permet une ouverture gigantesque avec tous ceux qui t’entoure. Elle crée du lien social ».

« C’est une invitation qui peut si la personne le souhaite et si elle y arrive à aller vers justement, l’autonomie, la liberté, la créativité, se reconnecter aux autres et donc stimuler cette harmonie entre les êtres humains eux même et les être humains avec la nature, la totalité de la planète.»


2.4/ Une créativité et une expression qui éveillent la curiosité, conduisent à un état d’indépendance et apportent une solution personnelle aux problèmes existentiels.


Comme nous l’avons déjà souligné au cours de la présentation de ce concept, la permaculture est singulière dans le sens où elle est animée par une créativité, révélatrice d’une expression personnelle. Ces particularités conduisent à développer l’émancipation de la personne et à éveiller en elle un esprit de curiosité.
« La permaculture permet de développer ton potentiel créatif, ta curiosité pour comprendre ce qui t’entoure et t’emmène en fait à découvrir, à t’intéresser à pleins de nouveaux sujets ».

Par ailleurs, ses spécificités amènent à un état d’indépendance et d’introspection personnelle pouvant parfois véhiculer des émotions significatives.
« Quand les gens trouvent en quoi ils sont créatifs, ils perdent le désir de posséder. Moi en tant que professionnel j’aide les gens à sortir leur propre conceptualisation, leur idée, leur création et par la suite c’est eux qui font leur propre conceptualisation.
….Libérer l’imagination et essayer de trouver dans nous même ce que vous avez toujours rêvé.
Donc parfois cela peut être un truc assez fort … Je peux être au milieu d’un cours et expliquer quelque chose, agriculture par exemple ou je ne sais pas quoi, et j’ai quelqu’un qui commence à pleurer. »

De plus, l’expression véhiculée par la pratique de la permaculture génère chez la personne un potentiel lui permettant d’une part de trouver des solutions face à ses difficultés et d’autre part de parvenir à un développement personnel.
« La permaculture m’a fait comprendre que c’est pas les autres qui me disent c’est comme ça que tu dois résoudre les problèmes, mais c’est au fond de toi que la solution existe et c’est à toi de la sortir. Et exprimer cette solution, c’est développer son potentiel créatif ;
La permaculture est quelque chose de personnel. Cela sous entend que tu t’es développé intérieurement et que tu as des capacités beaucoup plus humaines de création, d’écoute, d’échanges… »


[1]  Les retranscriptions en italique constituent les propos enregistrés lors d’entretiens qualitatifs que j’ai menés au cours de mon enquête. Lorsque les propos émanent de personnes différentes, ils sont séparés par un saut à la ligne, sinon un simple point virgule sépare le propos mais de la même personne.
[2] Dixit une personne interrogée.
[3] Dixit une personne interrogée.

Commentaires

  1. Super ! ce document est une partie de mon mémoire de fin d'étude que j'ai personnellement rédigé en 2010 dans le cadre d'une licence professionnelle en intervention sociale portant sur le sujet suivant : En quoi la permaculture est un outil d'insertion sociale et culturelle.
    Bravo! Vous faite quoi des droits d'auteur!!! Liza ROSSEL

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